VIVALDI : Les Quatre  Saisons – Amandine BEYER – Gli INCONITI ( HM)

Les quatre saisons par Amandine BEYER et Gli INCOGNITI proposent une interprétation différente des versions de références comme CARMIGNOLA ou Fabbio BLONDI  dans le sens ou elle  est basée sur le diapason de l’époque ce qui est un peu désarçonnant de prime abord car l’aigu du violon est ici exacerbé et donc particulièrement  présent.  Ce qui change de ce que l’on  entend traditionnellement.

Cette démarche qui se veut réaliste pour retranscrire l’oeuvre n’est pas nouvelle en soi.

Chiara BIANCHINI en était une adepte au point de ne jouer VIVALDI que sur ce diapason. Amandine BEYER qui a été son élève reprend sur son violon de 1727 cette démarche pour transcrire au plus juste la réalité  musicale de ce que l’on écoutait alors à Venise.

Après un « ajustement des oreilles »a cette transcription nouvelle, force est de constater la vivacité de la musique jouée qui prend une dimension différente qu’accentue encore le jeu des musiciens.

Si BIONDI avec Europa Galante avait déjà remis de la vie dans l’interprétation des Quatre saisons, si CARMIGOLA avait sérénité ce discours dans sa vivacité, Amandine BEYER nous le fait redécouvrir en nous le faisant vivre autrement encore.

L’ouverture qui se développe sur une image parfaite ou l’on peut  imaginer et  voir l’arc de cercle que décrivent les violons dont les deux parties de celui-ci  se répondent  au fil de la cadence imposée par le premier violon positionnée sur la gauche, le clavecin au fond de cet arc de cercle,  accompagne les violonistes de part et d’autres, ponctuant leur dialogue.

L’attaque du premier violon est précise juste et ouvre le dialogue et fait vivre la musique avec une tonique  particulièrement vivante.

le choix du diapason 415, une fois l’effet de surprise passé et assimilé pour suivre le discours musical le rend alors plus dynamique, ouvert, avec une vivacité particulière plus accrue encore, apte a rendre les mini tableaux que Vivaldi nous propose de découvrir a travers sa musique.

Le final est éblouissant et les mono blocs AUDION donnent une vie particulière à la scène accentuent  la rapidité du discours allant jusqu’à la fulgurante. C’est un grand moment.

La version proposée par Amandine BEYER et Gli INCOGNITI  n’est pas une « version plan plan » c’est une version un peu déroutante de prime abord mais très attachante, de grande classe et qui se situe au delà de son originalité parmi les grandes interprétations.

MATERIELS UTILISES POUR CETTE NOUVELLE ECOUTE

Les nouvelles écoutes mises en place ont étés réalisées à  l’arrivé des appareils de la gamme AGD que nous avons testés et adoptés.

Il s’agit du pré-ampli-Dac-Streamer ANDANTE et des Blocs de puissance AUDION et VIVACE. Parallèlement différents matériels ont été utilisés pour permettre une évaluation et l’analyse des produits AGD :  (Voir la liste des matériels utilisés sur AGD / Dossier Ecoutes si vous le souhaitez) .

Nous avions comme base d’écoute les éléments suivants:

Pour la lecture  : les appareils GOLD NOTE CT 1000 et CD 1000 – Le Serveur MEDIA NOTE Nouvelle version avec alimentation séparée.

Pour les câbles :  ACTINOTE : Sonata evo 2 et Sinfonia  et les câbles C.CONCEPTS de la ligne  Pur Argent.

Pour les Enceintes:  Enceintes omni directionnelles : Système GAYA d’Equinoxe.

 

CONCERNANT LE SECTEUR  : 

Dans ce domaine nous utilisons le produit FILTRE-BARRETTE de la marque CONCEPTS pour traiter le courant et le débarrasser des impuretés qui le polluent.  Dès lors, le courant étant « pur » à la sortie du filtre, il n’est plus nécessaire d’utiliser des câbles particuliers et nous utilisons les câbles d’origine fournis avec les appareils.

Seul un câble de forte section est préconisé pour alimenter le filtre-barrette qui va délivrer un courant « propre » pour les 6 ou 8 appareils connectés.

Pour ce faire nous utilisons pour le raccordement de notre filtre-barrette tour à tour les câbles secteurs des marques: ACTINOTE (-Sonata evo2 – Sinfonia  et C.CONCEPTS ( Beethoven en cuivre Occ ou Berlioz en Pur Argent Occ ).