Léo FERRE : La Vie d’Artiste – Barclay –

 

C’est un grand classique de la période « ODEON » de l’artiste qui commence à s’affirmer avec des textes qui retiennent l’attention des « grands de l’époque  » reprenant ses textes et ses chansons.

La version chantée dans les « cabarets » à Saint Germain des prés en 1950 même si le texte est le même, est fort différente de celle que nous livre Léo Ferré enregistré en 1970.

Ici  la voix n’est plus celle du débutant qui « n’attire pas les foules » …  » avec un chant qui est tout sauf mélodieux », dont on commence à parler pour les textes de ses chansons  » à la mode » sur les pas d’un Boris Vian et repris par des chanteuses comme Catherine SAUVAGE, Juliette GRECO qui mettent en valeur ses textes dont le contenu trouve écho auprès de l’intelligentsia parisienne .

C’est ici un chanteur en pleine maturité et gloire artistique regroupant derrière lui foule d’admirateurs de tous bords qui reprend ici un texte de jeunesse qui rappelle les années galères.

Seul en scène, s’accompagnant sur son piano PLEYEL,  Ferré manie l’ironie teintée d’amertume qu’exprime le texte et qu’il nous fait parfaitement ressentir dans les timbres et les modulation de la voix pour traduire la situation et l’évocation d’un passé douloureux .`

Remarquablement accompagné par le jeu du piano qui « colle » parfaitement au texte et le met pleinement en relief par l’ampleur et la plénitude déployée pour lui donner sa pleine dimension réaliste et ce jusqu’à la note finale dont on pourra apprécier l’extinction de la dernière note qui meurt dans le silence du studio.

Le jeu du pianiste mérite d’être souligné car contrairement à ce que l’on pense souvent, Ferré n’était pas seulement un chanteur de variétés à texte poétique ou engagé, mais un aussi un musicien de qualité auteur de compositions symphoniques. La fougue et la fureur avec lequel il s’exprime ici traduit pleinement cette dimension de l’artiste.

Le système mis en place, permet particulièrement ici d’entrer dans  le vécu et le ressenti que l’artiste veut nous faire vivre avec des images poétiques mais réalistes de façon intense, ironique ou caustique qui rendent particulièrement prégnant son discours que la musique met particulièrement en valeur.

Un petit chef d’oeuvre de composition et d’interprétation. A écouter sur un système de qualité (même si vous n’avez pas encore un produit AGD ) pour en goûter tout les charmes; Que l’on aime ou pas le chanteur.

 

MATERIELS UTILISES POUR CETTE NOUVELLE ECOUTE

Les nouvelles écoutes mises en place ont étés réalisées à  l’arrivé des appareils de la gamme AGD que nous avons testés et adoptés.

Il s’agit du pré-ampli-Dac-Streamer ANDANTE et des Blocs de puissance AUDION et VIVACEParallèlement différents matériels ont été utilisés pour permettre une évaluation et l’analyse des produits AGD :  (Voir la liste des matériels utilisés sur AGD / Dossier Ecoutes si vous le souhaitez) .Nous avions comme base d’écoute les éléments suivants:

Pour la lecture  : les appareils GOLD NOTE CT 1000 et CD 1000 – Le serveur MEDIA NOTE Nouvelle version avec alimentation séparée.

Pour les câbles :  ACTINOTE : Sonata evo 2 et Sinfonia  et les câbles C.ConceptS de la ligne Ligne Pur Argent.

Pour les Enceintes:  Enceintes omni directionnelles : Système GAYA d’Equinoxe.

 

CONCERNANT LE SECTEUR  :

Dans ce domaine nous utilisons le produit FILTRE-BARRETTE de la marque CONCEPTS pour traiter le courant et le débarrasser des impuretés qui le polluent.  Dès lors, le courant étant « pur » à la sortie du filtre, il n’est plus nécessaire d’utiliser des câbles particuliers et nous utilisons les câbles d’origine fournis avec les appareils.

Seul un câble de forte section est préconisé pour alimenter le filtre-barrette qui va délivrer un courant « propre » pour les 6 ou 8 appareils connectés.

Pour ce faire nous utilisons pour le raccordement de notre filtre-barrette tour à tour les câbles secteurs des marques: ACTINOTE (-Sonata evo2-Sinfonia  et C.CONCEPTS ( Beethoven en cuivre Occ ou Berlioz en Pur Argent Occ ).