BEETHOVEN : Sonate N°8 pour piano – Bruno GELBER (Denon enregistrement gravure directe).

Dès le départ, le  piano donne clairement la perception de la dimension et de la puissance du Steinway de concert marquée par la fermeté sereine et profonde qu’il offre dès les premières notes jouées .

L’attaque est franche, le grave descend profondément et longuement jusqu’à l’extinction de la note à laquelle s’est superposée une nouvelle note.

Le tout dans une clarté qui met en lumière la subtilité du jeu de l’artiste en nous permettant d’entendre clairement la fusion entre la note mourante et la note naissante et cela  d’une façon évidente et naturellement… On est là dans une sensation rare qui frise l’exceptionnel dans une transcription parfaite.

Les bruits de salle (c’est un enregistrement public), les pages de la partition qui se tournent, sont parfaitement rendus et vivants sans qu’ils donnent l’impression d’être plaqués dans l’enregistrement.

S’il est indispensable dans un enregistrement public de les entendre à la place qui est la leur, il est tout aussi indispensable de ne pas avoir la sensation que ces bruits sont plaqués dans l’enregistrement mais qu’ils viennent bien de la salle. On ressent ici pleinement cette sensation d’une façon naturelle .

La vie de cette transcription que GELBER conduit d’une façon passionnée, fait ressortir que l’artiste s’en délecte ici d’une façon évidente,  tel un enfant avec un jouet qui lui est cher, il est par ailleurs encouragé et porté par son public, ce que l’électronique nous fait bien ressentir.

Elle est là encore naturelle et sensuellement transcrite au fil de son jeu avec des variations sensibles selon les injonctions du musicien.

Les nuances, la  charnelité, la vivacité du jeu, les temps de silences, la résonance des notes jouées, sont pleinement palpables et traduisent parfaitement l’enthousiasme de l’artiste mettant en relief un jeu qu’il pousse parfois dans les extrêmes allant jusqu’à la limite de fausses notes.

Les subtilités du jeu, les notes qui coulent naturellement d’une façon évidentes, sereines et filent, le son aigu et métallique du Steinway, la délicatesse ou la violence du jeu, les couleurs que le piano donne, mettent pleinement en relief les contrastes de l’interprétation et en donnent une transcription superbe dans le jeu et les timbres rendus.

MATERIELS UTILISES POUR CETTE NOUVELLE ECOUTE

Les nouvelles écoutes mises en place ont étés réalisées à  l’arrivé des appareils de la gamme AGD que nous avons testés et adoptés.

Il s’agit du pré-ampli-Dac-Streamer ANDANTE et des Blocs de puissance AUDION et VIVACE. Parallèlement différents matériels ont été utilisés pour permettre une évaluation et l’analyse des produits AGD :  (Voir la liste des matériels utilisés sur AGD / Dossier Ecoutes si vous le souhaitez) .

Nous avions comme base d’écoute les éléments suivants:

Pour la lecture  : les appareils GOLD NOTE CT 1000 et CD 1000 – Le Serveur MEDIA NOTE Nouvelle version avec alimentation séparée.

Pour les câbles :  ACTINOTE : Sonata evo 2 et Sinfonia  et les câbles C.CONCEPTS de la ligne  Pur Argent.

Pour les Enceintes:  Enceintes omni directionnelles : Système GAYA d’Equinoxe. 

 

CONCERNANT LE SECTEUR  : 

Dans ce domaine nous utilisons le produit FILTRE-BARRETTE de la marque CONCEPTS pour traiter le courant et le débarrasser des impuretés qui le polluent.  Dès lors, le courant étant « pur » à la sortie du filtre, il n’est plus nécessaire d’utiliser des câbles particuliers et nous utilisons les câbles d’origine fournis avec les appareils.

Seul un câble de forte section est préconisé pour alimenter le filtre-barrette qui va délivrer un courant « propre » pour les 6 ou 8 appareils connectés.

Pour ce faire nous utilisons pour le raccordement de notre filtre-barrette tour à tour les câbles secteurs des marques: ACTINOTE (-Sonata evo2 – Sinfonia  et C.CONCEPTS ( Beethoven en cuivre Occ ou Berlioz en Pur Argent Occ ).