BARBARA : Pierre
BARBARA : Pierre.
Référence : Philips
Enregistrement 1964
Matériels utilisés pour l’écoute de cette rubrique:
Lecture :
Intégré CD8, Metronome – Technologie.
Amplification :
Intégré AT3 TOSCA.
Transducteurs :
Musiques 3.
Câbles :
Barrette secteur:
– Barette Aria Actinote.
Câbles Secteur:
– Lecture : Câble d’origine fournisseur.
– Amplification : Câble d’origine fournisseur.
Câbles Inter-connect:
– Ocellia Signature et Ocellia Référence – Objet de la comparaison.
Câbles HP:
– Ocellia Référence.
Your Title Goes Here
Matériels utilisés pour l’écoute:
LECTURE :
Platine Sonata Cconcepts
AMPLIFICATION :
Pré-Phono et Amplificateur Cconcepts P3 et C8
CABLES :
Câbles Inter- Connect :
OCELLIA Référence
Câbles HP :
OCELLIA Référence
ENCEINTES :
OCELLIA : Calioppe 21
En ce qui concerne le Secteur :
Dans ce domaine nous utilisons le produit FILTRE-BARRETTE de la marque CONCEPTS
pour traiter le courant et le débarrasser des impuretés qui le polluent.
Dès lors, le courant étant « pur » à la sortie du filtre, il n’est plus nécessaire d’utiliser des câbles particuliers et nous utilisons les câbles d’origine fournis avec les appareils.
Seul un câble de forte section est préconisé pour alimenter le filtre-barrette qui va délivrer un courant « propre » pour les 6 ou 8 appareils connectés.
Pour ce faire nous utilisations pour le raccordement de notre filtre-barrette indifféremment les câbles secteurs des marques: ACTINOTE (ARIA-SONATA-SINFONIA) CONCEPTS ( BEETHOVEN en cuivre Occ ou BERLIOZ en Pur Argent Occ ) – OCELLIA ( REFERENCE OCC ARGENT )
BARBARA : PIERRE
Barbara en pleine période yé-yé, va s’imposer comme un monument de la chanson française et nouer une relation tout à fait exceptionnelle, hors du commun et hors des modes, avec un public qui lui est toujours resté fidèle tout au long de sa carrière.
Ses chansons empreintes de poésie de mélancolie, parlant d’amour, mettant en scène des blessures personnelles ou ses engagements dans la vie ont su créer un lien privilégié et fidéliser un public au fil du temps.
Au début de sa carrière, Barbara chantait des chansons à texte d’auteurs connus comme Brel ou Brassens, qu’elle avait su parfaitement s’approprier ou des chansons d’ auteurs qui écrivent pour les cabarets en vogue à Saint Germain des Prés et Montmartre où se produisent les artistes en voie de célébrité comme Juliette Gréco.
Les textes choisis pour son répertoire d’alors se proposent d’illustrer différents moments de la vie avec gravité ou humour tels Les amis de Monsieur, de Fragson … Ou Les p’tits gâteaux de Scotto…
Mais c’est à partir du moment où elle va écrire ses propres chansons, et signer un contrat avec la maison de disques Phillips que sa carrière va s’envoler et qu’elle va se trouver propulser sur le devant de la scène dès la parution de son premier disque 33tours.
C’est de ce premier album 33 tours enregistré en septembre 1964 pour Phillips que j’ai choisi d’extraire la chanson Pierre.
Même si j’avais à l’époque, été séduit et enthousiasmé par autres titres impressionnants, j’avais particulièrement été marqué par la délicatesse de cette chanson d’amour qui pas une seule fois n’employait le verbe aimer, mais où chaque phrase, banale en soi, évoquait à travers des faits du quotidien, une passion vivante qui se traduisait avec une tendresse et une délicatesse extrême traduite d’une façon particulièrement originale .
Le texte, l’interprétation, la voix, les nuances de celle-ci, la respiration entre les mots tout portait à donner à cette chanson une intensité et une émotion qui galvanisait l’écoute.
Et puis il y a aussi la présence Michel PORTAL célèbre saxophoniste (Barbara a toujours choisi avec soin ses partenaires musicaux, souvent issus du jazz,). Son intervention, originale et inattendue, son interprétation sur un instrument au timbre particulier et unique vient surligner par contraste le texte interprété par la chanteuse.
La présence du saxo donne un timbre et un ton particulier à l’enregistrement mettant en valeur la voix souple de la chanteuse et accentue l’intensité de la mélodie dans sa délicate qui est transcendée par l’accompagnement de ce solo jazz qui répond au piano.
Cet enregistrement qui date de maintenant 57 ans… et n’a pas pris une ride propose en effet une transcription naturelle et vivante, ou les timbres de la voix sont riches et charnels.
Les nuances perçus tout au long de la chanson, les bruits de lèvres qui forment la mélodie, sont propres à attirer l’attention et créer l’émotion tant les nuances y sont palpables.
En effet les nuances et les détails de la voix sont transcrits d’une façon très fine et perceptible ou la précision s’ajoute une fluidité naturelle au fil de l’écoulement des paroles de la chanson qui traduisent alors parfaitement l’émotion de la mélodie.
L’aération du message ciselé, développe une image ou les détails perçus sont parfaitement liés entre eux et qui au-delà de la précision font naître un sentiment t de douceur qui donne au texte et à son interprétation toute sa profondeur et son réalisme.
Dès lors la puissance émotionnelle au niveau de l’interprétation se fait encore davantage ressentir. Le message sonore transcrit est vivant, sensuel ce qui le rend très présent et de ce fait magique dans sa présence.
La scène sonore entre piano voix et saxo est parfaite. En dehors du mixage qui privilégie la voix on peut clairement entendre et voir, en fermant les yeux, les plans sonores.
La chanteuse légèrement à droite de l’axe du centre joue sur son piano à queue qui déborde sur le devant des enceintes. On peut suivre le jeu de ses mains sur le clavier et la transcription des notes tandis que le saxo se situe sur sa gauche délimite la scène sonore.
L’introduction du saxo prend alors toute sa dimension et occupe l’espace de la scène sonore qui lui est imparti tout en se situant plus haut par rapport aux deux autres protagonistes que sont la chanteuse et son piano. Ce décalage sonore de la hauteur des interprètes transcrit une image parfaite de la restitution de la position des protagonistes.
Le timbre aigu du saxo et la tonalité qu’il imprime avec le son particulier qu’il délivre n’est jamais agressif et donne naissance par son interprétation et sa précision à une certaine douceur avec une dimension d’ouverture supplémentaire au message chanté et à la scène sonore.
j’ai pris un réel et vrai plaisir à la lecture de ce vinyle 33 tous en réécoutant cette interprétation qui m’a donné de revivre les émotions que ce texte avait susciter à l’époque de ma jeunesse.
Pourtant il s’agit là d’un enregistrement vieux de 57 années maintenant…
Force est de constater qu’il n’ a pas pris une ride en proposant une interprétation dont l’originalité et la modernité avec la partition jazz du saxo dans l’accompagnement et la mise en miroir du texte et du piano nous questionne encore aujourd’hui et nous donne des émotions que notre sensibilité na sait toujours pas ni raisonner ni expliquer.
On comprend alors le lien qui unissait la chanteuse à son public et la fidélité qu’ils se sont mutuellement accordée et aujourd’hui encore la pérennité de la « grande dame brune ».