AU FIL DE NOS ECOUTES AVEC AUDION

AUDION UN BLOC DE PUISSANCE  REVOLUTIONNAIRE DANS UN ELEGANT PETIT BOITIER.

Deuxième partie de la présentation: AU FIL DES ECOUTES

 

 

Matériels mis en place pour nos écoutes.

 

Pour cette étude nous avons mis en œuvre des produits que nous connaissons bien mais différents dans leur conception et leur fourchette de prix pour avoir un aperçu réel de l’apport des blocs AUDION et pouvoir conseiller ensuite les meilleures propositions en fonction d’un budget de prix variés et différents

PREAMBULE.

 

Pour pouvoir au fil des écoutes repérer, déceler et approfondir les caractéristiques des blocs AUDION nous avons utilisé des produits que nous connaissons bien, différents dans leur conception et leur fourchette de prix, de façon à avoir un aperçu réel de l’apport des blocs AUDION dans la composition d’un système Haute- Fidélité « digne de ce nom ».

 

Pour ceux qui n’ont pas la fibre technique vous passerez sans aucun problème sur cette liste de produits mis en œuvre, mais qui montrent néanmoins le sérieux de la démarche mise en place pour  cerner l’évaluation faite et aboutir aux conclusions qui sont les nôtres.

 

Pour ceux qui à l’inverse sont curieux de connaître les appareils utilisés pour aboutir aux conclusions proposées nous avons mis en annexe ci-contre la liste des produits mis en place.

Cette remarque initiale faite, découvrons au fil des enregistrements choisis, les impressions, les sentiments et les ressentis que nous en livrent l’écoute. 

AU FIL DE NOS ECOUTES :

MOZART Don Giovanni par Lorin MAAZEL  (Sony) : Manco male, è partita…

 

Tout d’abord évoquons l’image de la scène musicale et sonore, proposée qui est à mon sens parmi d’autres, l’un des points forts que cette  électronique nous procure. Largeur de la scène sonore, profondeur, hauteur sont remarquables.

L’ouverture perçue donne une réelle impression de naturel ou les éléments qui composent les trois dimensions holographiques fusionnent parfaitement pour permettre une écoute donnant une réalité tangible à la vision et l’audition  perçue.

Un autre élément tout aussi impressionnant est la stabilité de cette scène sonore et de l’image qu’elle déploie qui va très loin dans ses paramètres physiques et notamment dans la profondeur que l’on perçoit véritablement devant nous sans être étriquée. Ainsi le fond de l’orchestre ou les gradins ne sont jamais dans le brouillard fut il musical…

Dans ce contexte on suit les personnages qui chantent mais aussi leurs mouvements, chacun d’entre eux étant perceptibles dans l’espace, sans que ces nombreux détails nuisent à l’intelligibilité de la musique mais au contraire la font vivre d’une façon charnelle.

Cette scène sonore parfaitement holographique donne alors à entendre une grande neutralité dans l’analyse des timbres qui  se développent dans l’espace et font mieux ressortir les informations contenues dans la partition.

On atteint alors de la subtilité et une émotion rare dans cette retranscription.

Par ailleurs le jeu des instruments se distingue très bien dans l’accompagnement des voix qu’ils ne couvrent pas et traduisent alors une réalité palpable de la scène qui vit et se déroule entre les différents personnages.

 

BRAHMS première sonate pour violoncelle et piano par Sonia Wieder-Atherton et Catherine Collard ( Lyrinx)

 

Dans cette première sonate les interprètes au Violoncelle et Piano sont confondant d’intensité de naturels et de vie.

Les nuances de l’archet du violoncelle traduisent tour à tour la douceur, l’âpreté, la dureté qu’accompagne et souligne en lui répondant le jeu du piano .

La neutralité  des informations traitées les rend palpables et humaines développant la présence d’une matière rare qui fait bien partie intégrante de l’enregistrement  et donne une ampleur particulière au mouvement de l’archet et à la respiration de l’interprétation « qui prend alors au ventre ».

La fluidité des sons, les liens entre les différentes informations fournies par le signal sonore sont parfaitement intégrés entre elles. Cela donne une clarté particulière au message transcrit que l’aigu du piano et le son ample et grave du violoncelle vient corroborer d’une façon sereine.

Katie MELUA : Piece by Piece (Dramatico)

 

Dans le registre tout autre de la variété, avec sa petite voix suave Katie MELUA nous offre un aigu qui file naturellement permettant de ne pas placer le médium trop en avant, les registres sont alors parfaitement équilibrés et nuancés.

Cela se traduit par une écoute posée où l’on a l’impression que la musique et la voix s’écoulent plus lentement que sur un autre système mais s’affirment d’une façon plus souveraine et particulièrement chaleureuse et vivante.  Et… pourtant c’est bien le même CD qu’écouté précédemment sur un autre système : Aération naturelle du discours, la transcription et la chaleur de la voix sont parfaitement rendues.

 

Diana KRALL : The girl in another room -( Impulse! )

 

Restons dans le domaine de la variété avec l’étude de ce titre. La perception de la scène sonore s’organise ici autour du piano et de la chanteuse avec sa voix, tantôt sensuelle et proche, tantôt différemment positionnée par rapport à la formation musicale qui assure son accompagnement.

Les cordes de guitare au début de l’enregistrement offrent une matière riche et sonnent particulièrement justes avec un timbre d’exception.

La voix apparaît ensuite sur la musique et se superpose en premier plan au milieu de la scène sonore.

On découvre à partir de ce contraste le relief que prend l’interprétation qui s’ouvre alors en mettant  tous les éléments parfaitement en valeur.

Les différents aspects de la voix qui sait être proche, rauque, sensuelle, traînante ou lointaine en fonction du jeu musical se développe dans une respiration qui donne une aération particulièrement sereine à l’enregistrement.

Cela rend parfaitement intelligible l’aspect « swinguant »  en soulignant l’interprétation qui unit parfaitement voix et accompagnement des instruments.

La voix de la chanteuse prend alors pleinement chaire et trouve sa pleine dimension qui offre respiration et silence entre les notes et donne alors une autre dimension à l’enregistrement écouté.

Les notes du piano jouées par Diana Krall tant en accompagnement que dans la partie instrumentale se marient parfaitement aux autres instruments créant une scène holographique parfaite, juste et palpable qui traduit parfaitement le timbre métallique et aigu que délivre le Steinway américain.

BEETHOVEN : Sonate N°8 pour piano – Bruno GELBER (Denon enregistrement gravure directe).

 

Dès le départ, le  piano donne clairement la perception de la dimension et de la puissance du Steinway de concert marquée par la fermeté sereine et profonde qu’il offre dès les premières notes jouées .

L’attaque est franche, le grave descend profondément et longuement jusqu’à l’extinction de la note à laquelle s’est superposée une nouvelle note.

Le tout dans une clarté qui met en lumière la subtilité du jeu de l’artiste en nous permettant d’entendre clairement la fusion entre la note mourante et la note naissante et cela  d’une façon évidente et naturellement… On est là dans une sensation rare qui frise l’exceptionnel dans une transcription parfaite.

Les bruits de salle (c’est un enregistrement public), les pages de la partition qui se tournent, sont parfaitement rendus et vivants sans qu’ils donnent l’impression d’être plaqués dans l’enregistrement.

S’il est indispensable dans un enregistrement public de les entendre à la place qui est la leur, il est tout aussi indispensable de ne pas avoir la sensation que ces bruits sont plaqués dans l’enregistrement mais qu’ils viennent bien de la salle. On ressent ici pleinement cette sensation d’une façon naturelle .

La vie de cette transcription que GELBER conduit d’une façon passionnée, fait ressortir que l’artiste s’en délecte ici d’une façon évidente,  tel un enfant avec un jouet qui lui est cher, il est par ailleurs encouragé et porté par son public, ce que l’électronique nous fait bien ressentir.

Elle est là encore naturelle et sensuellement transcrite au fil de son jeu avec des variations sensibles selon les injonctions du musicien.

Les nuances, la  charnelité, la vivacité du jeu, les temps de silences, la résonance des notes jouées, sont pleinement palpables et traduisent parfaitement l’enthousiasme de l’artiste mettant en relief un jeu qu’il pousse parfois dans les extrêmes allant jusqu’à la limite de fausses notes.

Les subtilités du jeu, les notes qui coulent naturellement d’une façon évidentes, sereines et filent, le son aigu et métallique du Steinway, la délicatesse ou la violence du jeu, les couleurs que le piano donne, mettent pleinement en relief les contrastes de l’interprétation et en donnent une transcription superbe dans le jeu et les timbres rendus.

Walking on the moon -The Yuri Honing Trio ( Direct from the master)

 

Cet enregistrement cumule des difficultés importantes en ce qui concerne sa lecture qui va du pianissimo à une masse sonore intense lorsque les instruments de la formation jouent ensemble et « ébranlent les murs » .

Cela se traduit sur certains systèmes par « une sonorisation bruyante et peu distinguée » due à la difficulté de contrôler pour les électroniques, la masse orchestrale, pourtant réduite mais qui explose à plein poumons.

A ce jeu il n’est pas toujours facile de  traduire les nuances et la subtilité des instruments qui jouent tour à tour, puis en masse globale pour donner sens à l’œuvre.

L’ écoute conduite ici ne tombe dans ce travers et respecte parfaitement les impératifs «  d’une transcription réelle et parfaitement timbrée ».

Le timbre de chaque instrument aussi varié soit-il est toujours juste avec une aération entre chacun d’entre eux, ce qui rend l’écoute de la pression de la masse sonore, même dans ses moments les plus violents, toujours intelligible agréable et pénétrante.

Cela donne une scène sonore ouverte ou l’espace entre les instruments est bien marqué et ou chaque instrument lorsqu’il joue seul ou en commun est parfaitement à sa place. ( Le saxo est d’un naturel confondant, la batterie est devant nous et nous percute au ventre tandis que la délicatesse aigue du triangle caresse l’air…)

Tout cela donne à l’interprétation un naturel rare qui laisse parfaitement apparaître détails et les subtilités. Cela donne aussi envie de repasser le morceau pour une nouvelle écoute tant on a découvert des choses jusqu’alors mal perçues.

Enfin c’est un point important, le niveau sonore ne pèse pas même à fort volume et n’engendre aucune fatigue auditive malgré le spectre sonore très étendu et varié mais parfaitement rendu. De ce fait les messages complexes gardent une sensation de plénitude ample mais légère et d’une grande distinction.

Yves MONTAND : A bicyclette -Philips – Serge REGGIANI : Polydor – Gérard DEPARDIEU : Nantes – Because Music –   Johnny Hallyday – Quobuz .

 

Passons à quelques exemples de chanteurs de variétés française classique.

 

Ainsi Yves MONTAND chantant  La bicyclette dans l’interprétation  transcrite par notre système nous fait découvrir une diction parfaite, dont la voix du chanteur avec ses accentuations et ses nuances, fait vivre « les points et les déliés » du texte  avec délice.

Tout cela est naturel, coule de source et rappelle parfaitement la chaleur transcrite par le vinyle écouté juste avant et surtout traduit parfaitement une ambiance dont on ressent la très grande délicatesse et une justesse de ton parfaite.

La voix mélodieuse et charmeuse de l’interprète qui nous invite à cette balade champêtre pour en tirer et en vivre l’ironie, la tendresse le tout accompagné par une orchestration  légère et « chantante » donne un naturel palpitant à l’interprétation que notre écoute enthousiasme nous donne l’envie de reprendre autour d’autres chansons  du même chanteur.

Allons plus en avant et prenons un poème de Victor Hugo que chante par Serge REGGIANI- poussons même le paradoxe vers  une chanson interprétée par Gérard DEPARDIEU ou Johnny Hallyday que ma fille vient régulièrement écouter dans l’auditorium pour me démontrer combien sur l’ installation « sérieuse et musicale de papa » la voix et l’émotion de son chant « transperce l’âme » et fait de lui « un grand interprète » (sic).

Le texte du poème chanté par Serge REGGIANI est extrait du recueil A Villequier il décrit l’amour d’un père accablé par la douleur face à la mort de sa fille et qui va et déposer sur sa tombe un bouquet de bruyère.

Ce chant transcrit parfaitement ce court poème par  la voix douce et monocorde de Reggiani sur le système écouté et lui donne une ampleur et une présence particulière où se mêle l’intensité pathétique à une sensation d’inquiétude  magnifiée par une  transcription naturelle de sérénité que l’on ressent, juste et envoutante  dans  l’interprétation qui en devient prégnante.

C’est là un point que cette écoute un peu inattendue  mais particulièrement marquante que nous livre le chanteur  dans cette transcription dans cette interprétation que traduit une intensité si particulière qu’elle nous pénètre jusqu’aux  os. L’électronique ici nous invite et nous propose des « sensations intimes » grandioses.`

C’est une même sensation que nous donne à percevoir et vivre Gérard DEPARDIEU interprétant Barbara.

Si l’on connait l’artiste de cinéma pour le succès de ses rôles variés et de son personnage, on est tout d’abord étonné et surpris de le découvrir en tant que chanteur dans l’interprétation de Nantes chanson écrite par Barbara.

Il y déploie une sensibilité bouleversante que le système d’écoute nous donne à entendre avec une acuité toute particulière dans le ton, la respiration et la voix éraillée et charnelle qui vous convertira à DEPARDIEU en tant qu’interprète…

Ajoutons pour cet enregistrement le rôle de Gérard DAGUERRE pianiste attitré deBARBARA dont les accompagnements sont d’une présence et d’une délicatesse toute particulière et qui contribuent à l’intérêt que l’on peut porter à cet enregistrement.

Là encore la retranscription du système d’écoute est magnifique ce qui donne une tension palpable à l’interprétation vraiment intéressante.

J’ai déjà partiellement évoqué les réactions de ma fille concernant  Johnny HALLYDAY,  l’idole des yéyés des années 80 . Elle entendait me signifier que Johnny était devenu un grand interprète dramaturge  et que sur un système digne de ce nom on redécouvrait tout autrement l’artiste qui prendrait une toute autre dimension…

Tout comme Elvis Presley au fil du temps la voix  de Johnny est devenue capable d’interpréter des textes profonds et en faire ressortir le pathétique et l’intensité dans l’interprétation. Avec cette voix particulière, que l’on pourrait comparer à celle d’un ténor-soprano, un peu érayée et tirant un zest sur l’aigu qu’il est capable de mettre en place au service de la chanson interprétée .

Là encore, devant la transcription de l’enregistrement sur le système mis en place, on reste bluffé du résultat.

Revenons pour terminer ce panorama d’écoute a quelques d’interprétations classiques, avec une masse orchestrale importante.

MAHLER : Symphonie N° 5 : BOULEZ  – Wiener Philharmoniker Philharmonie(  ( DG )

J’étais particulièrement fébrile d’entendre la marche funèbre du premier mouvement de la Symphonie N°5 de MAHLER.

En effet dans bon nombre d’enregistrements le tambour qui rythme la marche et qui lui donne tout le sens est à peine perspective.

Il est vrai que la situation du tambour dans l’orchestre se situe au dernier rang de celui-ci, et sur les gradins ce qui ne facilite pas sa captation.  C’est par ailleurs cette perspective dans le lointain qu’il  faut retrouver pour donner tout le sens de cette marche funèbre.

Mais pour autant le lointain ne signifie pas éteindre l’instrument ou aller jusqu’à le faire disparaître du paysage…

J’ai choisi la version de Boulez car c’est là ou à mon sens le tambour est le mieux perceptible.

A l’écoute du système la scène sonore est transcrite pleinement dans sa profondeur et dans une « profondeur extrême » ( c’est là pour moi un fait marquant de cette écoute) tout comme dans sa hauteur, transcrivant le tambour qu’enfin on entend clairement et qui retrouve son rôle pour donner la réelle  dimension à la marche funèbre.

La masse des instruments mis en œuvre est parfaitement distincte ce qui donne une sensation de plénitude et de gravité au mouvement mais également d’une sérénité, que la clarté de l’analyse nous fait parfaitement entendre contrairement à d’autres interprétations un « peu brouillonnes ». .

WAGNER : Götterdämmerung : Siegfried’s Funeral Music – ( Sheffield lab )

 

De la même façon j’ai été bluffé par l’interprétation la marche funèbre  de Siegfried chez WAGNER interprétée par Erich Leinsdorf à la tête du philarmonique de Los Angeles.

Il s’agit d’une gravure directe de 1978 particulièrement soignée destinée à mettre en valeur la masse orchestrale  d’un morceau de bravoure qui sollicite au fil de la partition tous les pupitres de l’orchestre durant plus de sept minutes !

Un de mes bons amis me dit que j’ai un faible pour la musique « pompier…! » tout en lui laissant la responsabilité de cette affirmation, je dois dire que pour tester la clarté d’une scène ou quelques cent musiciens déferlent  ensemble dans la partition, Bruckner, Malher ou Wagner sont tous indiqués sans que cela ne retire rien au fait que l’on puisse les aimer et les apprécier en tant que grand musicien.

Il faut reconnaitre que bien que connaissant parfaitement ce disque  pour y rechercher souvent des points de comparaisons entre différentes écoutes liées au matériel utilisé, je l’ai redécouvert sur le système mis en place et  il m’a particulierement marqué sur trois points :

 

-La scène sonore et son image holographique parfaitement organisée donne la pleine mesure de l’orchestre et la perception déjà ressentie dans l’enregistrement évoqué de la 5ème de  Malher s’affirme non seulement ici mais  va plus loin encore.

En effet  elle dessine  une nouvelle perception des choses en proportionnant et équilibrant parfaitement les paramètres largeur, hauteur, profondeur entre eux. Ce qui est rare et remarquable.

 (Si tout système d’une façon générale transcrit sans trop de difficultés la largeur, qui est un des principes qui fonde la stéréo, peu traduisent une image holographique réelle ou les trois paramètres sont pris en compte et moins encore avec une telle finitude pour ce qui concerne la hauteur et la profondeur !).

 

-La magnificence de cette scène sur le plan du son ou se développe les différents pupitres de l’orchestre  parfaitement positionnés dans l’ensemble du plan sonore est remarquable. Tout y est retranscrit par les instruments engagés dans ce « fracas sonore » ou néanmoins chacun affirme son identité.

On prend alors pleinement la mesure du grandiose recherché par Wagner et du rôle de la configuration mise en place. Jusqu’à présent je n’avais pas ressenti à un tel niveau physique avant cette lecture. Bravo !.

Enfin le troisième point a été un élément particulièrement marquant : La présence de micros détails, qui n’apparaissaient pas jusqu’alors, donnant une dimension nouvelle à une écoute qui interpelle.

Ces détails mis en lumière ne perturbent nullement le déroulement musical  mais  le souligne en accentuant  la vie d’une façon d’autant plus naturelle.

Ainsi je n’avais pas jusqu’alors dans mes écoutes précédentes perçu entre autres, ce détail à la fin du discours majestueux des cuivres ponctué par une cymbale avant que s’engage la mise en œuvre  d’une nouvelle masse musicale.

Le son produit par la cymbale s’arrêtait jusqu’alors au moment où les deux masses de cuivre cessaient de se choquer entre elles pour être mises au repos.

Or ici le système permet d’aller beaucoup plus loin dans l’analyse . On entend nettement, alors que la cymbale au repos, l’extinction de la vibration engendrée dont le son mourant se repend dans l’espace.

Époustouflant sans compter que cela donne une vie autre et particulière à l’enregistrement.

J’avoue tant la transcription lue sur cette installation était somptueuse et le plaisir qui en découlait était grand, l’avoir reécouter plusieurs fois…

POUR CONCLURE CE TEMPS D’ANALYSE ET D’ ECOUTES PASSIONNANTES…

Après plus d’un mois passé avec les blocs AUDION que DIRE ?

Ces deux petits monstres de musicalité font véritablement de la musique au plus haut niveau de la pyramide de la haute-fidélité.

Ils ont tout ce que l’on peut attendre d’une amplification de rêve. Bref ils ont tout pour plaire et sont « indispensables » à une restitution musicale qu’ils distillent avec une d’une finesse naturelle et avec une puissance doublée d’une force sereine.

Tout y est :

Sans les placer dans l’ ordre alphabétique les mots suivant reviennent indéfiniment à chaque écoute pour souligner l’exceptionnalité des AUDION :

Entre autres : Finesse – Fidélité des timbres- Nuances – Douceur – Fermeté – Rapidité – Détails impressionnants et micros détails – Contrastes – Clarté naturelle du message sonore – Précision de l’image – Scène holographique rare et somptueuse… et bien d’autres points encore  développées dans les analyses des œuvres présentées.

Une perception nouvelle de la Musique

La technologie nouvelle, développée par Alberto GUERRA avec l’emploi du Mostfet au nitrate de gallium dans le module son développé pour ses amplificateurs, et la  rapidité exceptionnelle qu’il procure est incontestablement à l’origine de cette perception nouvelle de la musique qui propulse ses appareils sur le podium réservé aux très grands.

Les AUDION sont des appareils hors normes, des surdoués de la traduction musicale… des appareils de rêve !

Mais alors où est  « LE LOUP » ?

Certains « chasseurs » en l’espèce feront remarquer que le prix  d’une paire de blocs mono à 7500€ n’est pas nécessairement un achat bon marché.

Effectivement nous ne sommes pas ici dans la gamme des appareils grand public, il s’agit bien d’appareils de très haut de gamme qui plus est embarquent une technologie nouvelle (que je qualifierais sans embase de « révolutionnaire »  dans le domaine de la transcription musicale).

Dès lors il faut comparer les prix du marché de ce segment qui est sur la ligne de l’excellence du monde de la haute-fidélité et l’on s’apercevra alors, même si tout est relatif, que l’achat d’une paire d’AUDION même au prix de 7500 € est un produit qui n’est pas forcément très cher pour ce que l’on attend et ce qu’il apporte.  

Pas de « loup » mais UN REVE QUI PEUT DEVENIR  REALITE …

On comprendra alors qu’il n’y à pas de « loup » mais « une affaire très saine » pour qui envisage l’achat de blocs.

Que l’on peut sans hésitation aucune franchir le pas….  et que le rêve enfin peut enfin devenir réalité….

Pour ma part après avoir passé ce long séjour d’écoute en leur compagnie ils sont restés à la maison, je les ai adoptés.

Bien musicalement

 

Jean-Jacques CAPELLO

Point MusiqueS