3) Quels critères pour choisir les symphonies de Beethoven ?

3) Quels critères pour choisir les symphonies de Beethoven ?

( Dernière partie )

Matériels utilisés pour l’écoute de cette rubrique:

Lecture :

– Lecteur intégré Neodio NR 22

– Table de lecture numérique C6 Metronome – Technologie

– Kalista Référence

– Convertisseur C8 Metronome Technologie

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Amplification :

– Amplificateur Intégré Artec ARTP 300 SE

– Amplificateur intégré Neodio 1500

– Amplificateur Tosca AT7

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Transducteurs :

– Enceintes Calliope 30 Signature

– Enceintes Tosca Récital 12 avec double amplification ( Active et Passive)

– Enceintes Leedh E2

– Enceintes Musiques 4

– Enceintes Duevel Bella Luna

– Enceintes Kelinac 711 MG

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Câbles :

Selon les matériels utilisés les câbles suivants indiqués par ordre alphabétique ont étés utilisés en totalité sur le système mis en oeuvre ou en alternance pour trouver le meilleur ressenti musical : Actinote – Neodio – Ocellia – Odeion – Tosca.

 

 

Choisir dans une discographie dont la liste n’est pas limitative …

 

Pour ce travail de synthèse final, nous avons sorti « la grosse artillerie » afin de mettre en exergue les subtilités contenues dans des enregistrements à retenir.

Toute une débauche de moyens musicaux, de haute volée parce que tout comme vous « Il le valait bien » !!!.

DES ENREGISTREMENTS HISTORIQUES :

Wilhem FURWANGTLER : D.G et Différents labels historiques

Arturo TOSCANINI : NBC Symphony Orchestra – RCA

Bruno WALTER : New York Philarmonic – Sony

Les Grands Chefs de l’après-guerre, tels Furtwängler, Toscanini, Walter, dominent les interprétations des symphonies et ont marqué profondément plusieurs générations de conducteurs et d’interprètes.

Ils jouent sur la charge émotionnelle que porte l’œuvre en elle et mettent en relief ses contrastes dynamiques. Ils travaillent la précision et les tempos, basés sur la rapidité de leur exécution, mettant ainsi ainsi en évidence les rebonds rythmiques pour en tirer le sens de leur interprétation.

Toscanini, au sommet de son art, témoigne d’une vision d’une ampleur de conception, d’une largeur d’allure et d’une souplesse qui marquent de nos jours encore la discographie.

L’ECOLE DES CLASSIQUES :

Herbert von KARAJAN : Berliner Philarmoniker – DG (version 1975-1977)

Otto KLEMPERER : Philarmonia Orchestra – EMI

Carlos KLEIBER : Wiener Philarmoniker – DG

Georg SOLTI : Chicago Symphony Orchestra – Decca

Simon RATTLE : Berliner Philarmoniker – DG

Le meilleur exemple est pour moi, l’interprétation de Karajan , parfaitement maitrisée quant à la prise de son dans laquelle « le maître » s’est personnellement impliqué pour que sa démarche orchestrale soit parfaitement transcrite.

Il privilégie l’ampleur du mouvement, un phrasé souple, avec un rubato d’une subtilité et d’une efficacité exemplaires qui donne à l’interprétation un caractère grisant et unique.

Il faut aussi écouter, l’interprétation de Rattle avec un orchestre longtemps façonné et modelé à la tradition et à l’interprétation de Beethoven,par Karajan lui même, qui me semble être une tentative intéressante pour dépoussiérer la vision classique traditionnelle autour d’une relecture de l’oeuvre.

L’ECOLE DES INSTRUMENTS ANCIENS :

Nicolaus HARNONCOURT : Chamber Orchestra of Europe – Teldec

John Eliot GARDINER : Orchestre Revolutionnaire et Romantique – Arckiv

Jos Van IMMERSEEL : Anima Eterna – Zig -Zag Territoires

Harnoncourt et Gardiner sont à l’origine de l’offensive des « baroqueux » dans l’œuvre symphonique de Beethoven. Le premier domine la discographie par une synthèse et une symbiose qui semble parfaite entre les acquis des versions anciennes et les « principes nouveaux » prônés et traduits dans l’orchestration baroque avec instruments anciens, qui donnent des sonorités nouvelles au discours musical de la symphonie.

ET SI AUJOURD’HUI VOUS NE DEVIEZ ACHETER QU’UNE SEULE INTEGRALE DES SYMPHONIES DE BEETHOVEN ? …

Alors pourquoi ne pas choisir une interprétation qui soit une synthèse de ce passé musical riche d’interprétations passionnées et passionnantes chargées d’histoire, de tensions et d’innovations, à la recherche la perfection pour s’approcher au plus prés de l’esprit du Maître…

Et si aujourd’hui on voulait dépasser les lignes de clivages nées des confrontations qui ont engendrées les voies nouvelles à travers des chemins divers et tendre vers la musique de Beethoven…

Alors… J’ose… Je risque un nom…
Celui de Marris JANSONS.

 

J.J.CAPELLO.
Point MusiqueS.